samedi 27 mars 2021

Enfances volées...

Mandaté par l'UNICEF, le Bureau International 
des Droits des Enfants a récemment lancé
un projet de 5 mois en Angola visant à renforcer
le système de protection de l'enfance.

 

Un ciel bleu, le vent calme qui soufflait doucement sur les fleurs, les fleurs qui dansaient au rythme du vent. Le seul bruit présent était celui du vent qui souffle dans les fleurs, dans les arbustes, et dans les feuilles des arbres. Il y avait aussi les cris des zungueiras1. Dès que le soleil s'est couché, le ciel bleu est devenu rouge et le vent calme, violent. Le vent souffle jusqu'à ce que les fleurs se dissipent. Les pétales sont arrachés des fleurs et emportés. Le vent emporte les grains de sable des rues. Les zungueiras sont déjà rentrées chez elles. Des fleurs, victimes d'un vent fort et violent qui a emporté leurs pétales.

L'enfant est fragile. L'enfant n'est pas protégé. L'enfant est victime de violence domestique. L’Angola compte de trente millions d’habitants, dont 15,5 millions ont moins de 18 ans. Deux mille cas de violence contre les enfants ont été signalés en 2020 en Angola. Les victimes ont entre cinq et dix-sept ans. Peu de cas sont signalés, en raison de la peur des enfants, peur que personne ne croie en eux et peur d'être seul au monde. Certains types de violence domestique sont encore tolérés, car ils sont une pratique acceptée dans certaines familles. Environ 68% des enfants en sont victimes, maltraités, battus et parfois, certains meurent des coups qu’ils reçoivent.

La violence est en train de tuer les enfants, leurs rêves et leurs espérances. Nous devons nous-mêmes trouver un remède contre cette violence, pour ainsi dire acceptée, quotidienne. Cette violence, c’est elle qui empêche l'enfant de devenir un bon père, ou une bonne mère. Car comme ses parents, la violence coulera dans ses veines.

Chayenne Santos

1. Zungueiras : femmes qui vendent des fruits et légumes dans la rue.  

1 commentaire:

  1. Cher auteur, j'attends la suite du chapitre et du livre. Tu m'as donné envie de te lire....(Dominique JUPITER V.)

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